Bonjour à toutes et tous. 

J'avais envie de déposer ici un extrait d'un de mes travaux en cours. Chargé d'émotions, cet écrit est la résultante d'une promesse que j'ai faite il y a maintenant plusieurs années. Il est... évolutif, il décrit la vérité de ce que je suis, à différentes périodes. pour l'entamer, j'ai opté pour une partie tournée en fiction futuriste ( entendez par là... dans le futur, pas forcément de la SF comme on pourrait le croire). Evidemment, je ne vous livre ici qu'un extrait, assez court, le reste étant (par définition) en constante évolution. Je vous souhaite une bonne lecture. et merci de votre fidélité ( à celles et ceux qui visitent encore ce site malgré ma propre désertion).


Je ne supprime pas  ma Sanguine Underwood. Et je vous laisse le lien qui vous permettra de vous procurer mon premier livre à l'achat en version numérique. 

Je vous souhaite un bon amusement.

Et je vous dis à bientôt. Sur ce site, sur l'autre ou dans la vie réelle. 

Bises aux filles, poignées de main aux gars et caresses aux chiens. Et je dis rien sur les chats. 

extrait chapitre 2 du roman nommé " tu seras ma dernière seconde"

Quelques jours plus tôt, il l'avait regardé et lui avait dit qu'il était fatigué. Contre toute attente, elle avait compris. Il était monté le premier et s'était placé de son côté du lit comme pendant ses longues méditations mais n'avait pas fermé les yeux. Il s'était mis à fixer par la fenêtre à sa droite. Il semblait chercher un point lointain. Était-il dans son champ de vision ou dans sa mémoire ? De la porte entrebâillée, elle n'aurait su le dire. Elle le regarda, perdu quelque-part, le sourire aux lèvres. Elle sut et ferma lentement la porte derrière elle. Elle se posa délicatement sur le fauteuil qui faisait face au lit et dans lequel elle lisait si souvent le soir. Mais ce soir, pas la force de prendre un livre. Juste le regarder, si calme, si souriant. Comme pour graver l'image ad vitam aeternam. Un cadeau, le dernier qu'elle recevrait de sa part sans doute. La nuit serait interminable… au moins pour un des deux. Il eut un soupir. Elle écrasa une larme. Elle hésita un instant. Si court et pourtant tellement long. Elle se leva sans bruit et partit dans la cuisine. Un thé, un mouchoir, un moment appuyée sur le lavabo à retenir des larmes bien trop fortes pour elle. Le portable, le vieux à l'écran cassé dont il caressait machinalement le fond d'écran inchangé depuis des années. Envoi en nombre d'un texto :

« Votre père… » Envoyer. Ils comprendront. Elle se questionna, meurtrie mais aimante, puis prépara un second message : « Votre homme… ». Elle laissa son doigt près de l'icône d'envoi pendant quelques instants puis finit par la presser. Elle coupa le son du portable et l'enfourna dans sa poche de peignoir. Elle remonta dans la chambre.

Il n'avait pas bougé d'un iota. Même son sourire était intact. Ses yeux toujours perdus dans le décor derrière la fenêtre. Le soleil bas sur les montagnes de l'autre côté de la baie projetait des ombres mordorés sur les plages encore chargées de touristes en manque de coups de soleil troisième degré. Les hors-bords au loin laissaient des brouillards arc-en-ciel que les enfants dévoraient des yeux. Lui, sur son lit impassible, semblait regarder cela avec un plaisir certain. Mais la vérité était ailleurs. Il savait depuis plusieurs jours que son temps était venu de changer d'état. Son corps usé par les ans et les réparations successives d'une médecine toujours plus performante montrait des signes indéniables de fin de course et se disloquait depuis déjà bien longtemps. Il faisait, comme le font ceux qui savent par avance que la route s'achève là, un petit bilan comme un baroude d'honneur. Il repassait une dernière fois ses plus précieux souvenirs, ceux qu'il chérissait le plus. Et tant pis s'il était loin de son présent pour une fois… cet instant n'appartenait qu'à lui et lui seul. « Car on est seul quand on naît… et on est seul quand on meurt. Entre deux, on improvise. » Il ne savait par où commencer. Toute une vie à revisiter sans la juger, sans vouloir à tout prix voir la meilleure version des événements… Objectivement. Et puis même… s'il devait échouer à rester droit dans sa vision… cela gênerait qui ?

Il avait senti qu'elle était partie puis revenue quelques instants plus tard. Il avait vu qu'elle répondait à des messages pendant qu'il scrutait la plage. Il n'était pas dupe. Il savait qu'elle avait rompu son serment. Elle avait prévenu les enfants. Et son air presque cachottière lui fit même penser qu'elle aurait pu prévenir quelqu'un d'autre… des amis peut-être. Il s'en moquait au fond. Il ne bougerait pas. Il le savait. Il s'enfonça en lui et respira plus calmement. Il entama son voyage. 

La tirade d'AIMER 

hommage adapté à Edmond Rostand et sa tirade des nez...

Il est des jours où je suis poete... (Ok... On se tait, je suis au courant. ) Une idée m'est venue hier et je vous la partage maintenant qu'elle est terminée. Hommage à Edmond Rostand. (Presque) ########

- vous m'avez aimée... Pfff aimer! très grand! 

-... Ah, non ! c'est un peu court, jeune fille !On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses, en vrille…En variant le ton, 

– par exemple, tenez :

Agressif : « Moi, monsieur, si j'avais autant aimé,Il faudrait sur-le-champ que je me tuasse ! »

Amical:« Mais cet amour déborde de votre placePour le vivre, faites-vous fabriquer un canap »

Descriptif : « Cet amour dans notre vie! … c'est un cap !Que dis-je, c'est un cap ? … C'est une péninsule ! »

Curieux : « Croyez que cet amour souffre de virgules? D'illusoire, monsieur, ou va t il au delà des mots ? »

Gracieux : « Aimez-vous à ce point tous mes maux? Que paternellement vous vous préoccupâtes De tendre votre main quand jamais je ne vous flatte ? »

Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous le déclarez, La flamme de cet amour vous sort-elle des yeux Sans qu'un voisin ne crie au feu des amoureux ? »

Prévenant : « Gardez-vous, votre coeur entraîné Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »

Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »

Pédant : « L'amour seul, monsieur, que les flammes Appellent Amour inconditionnel Dut avoir dans son coeur tant de force et tant d'elle! »

Cavalier : « Quoi, l'ami, cet amour est à la mode ? Pour vivre en souriant, c'est vraiment très commode ! »

Emphatique : « Aucun vent ne peut, amour magistral Te faire flancher, excepté le mistral ! »

Dramatique : « C'est la Mer Rouge quand il saigne ! »

Admiratif : « Pour une greffe de coeur, quelle enseigne ! »

Lyrique : « Est-ce quelconque, êtes-vous un violon ? »

Naïf : « Ce sentiment, comment le mérite-t-on ? »

Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu'on vous salue, C'est là ce qui s'appelle vibrer l'amour à vue ! »

Campagnard : « Hé, ardé ! C'est-y aimer? Nanain !C'est queuqu' étincelle géante ou Ben queuque Big Bang nain ! »

Militaire : « défendez vos positions mon ami ! »

Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »

Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :« Le voilà donc ce verbe qui des traits de son maître A créer l'harmonie ! Il en rougit, le traître ! »

– Voilà ce qu'à peu près, ma chère, vous m'auriez dit si vous aviez autant de lettres et d'envie. Mais d'envie, ô le plus désirable des êtres,Vous n'en dites jamais un atome, et de lettres Vous n'avez que les trois qui forment le mot : TOI ! Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,me servir toutes ces folles plaisanteries,Que vous n'en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d'une, car Je vous les sers moi-même, avec assez de verve, Mais ne laisse pas le temps qu'un autre me les serve...

Nouvelle produite pour le salon des Mines Noires de Noeux les Mines 2018.

Le thème de cette année, 4ème édition de cette rencontre avec des auteurs du noir, était : 

" d'encre et de sang"... 

Je vous passe les contraintes de taille et date et je vous livre ici le fruit de mes divagations. Il paraîtrait que je serai arrivé dans les 6 premiers. Ce qui fait toujours plaisir. 

Je vous laisse découvrir également mon premier livre numérique, en vente chez Amazon. Dans l'attente de pouvoir vous croiser éventuellement en salon pour d'autres livres à paraître... chut !

Je vous laisse ici, en amuse-bouche, un texte d'il y a déjà quelques temps. J'espère qu'il saura vous séduire : 


We wish you a merry Christmas...

  • Oh ! Oh ! Ooooh !

Il avait lancé son dernier cri pendant la chute. Et à cette vitesse, elle avait courte. Le gros barbu s'était vautré sur le bitume de Main Street en plein réveillon de Noël. A 23h59.

Une minute avant de livrer les cadeaux réservés à ce fuseau horaire là. Les 8 rennes magiques qu'il exploitait depuis si longtemps avaient fini par en avoir assez. La magie était la leur, ils étaient en droit de partir. A l'arrêt précédent, ils avaient rongé les sangles, et à pleine vitesse, alors que le vent s'engouffrait dans la hotte lui offrant toute sa résistance, les longes avaient cédé. Les rennes avaient continué leur course, le traîneau... moins déjà. La vitesse aidant, la pluie de cadeaux prenait fin à New York... mais démarrait à Washington. 233 Miles de paquets cadeaux disséminés aux vents, étalés au sol. Un Joyeux Noël dans la région. Mais une belle déception en perspective demain matin pour le reste du monde. De son côté, l'emmailloté en bonnet rouge à pointe avait battu le record du monde splash spectaculaire. Une chute de 5000 pieds, sans parachute, à 3 fois la vitesse du son tiré par des rennes magiques en pleine mutinerie... Le cratère de sa chute, au milieu de la route, avoisinait les 9 mètres de diamètre et frisait les 17 mètres de profondeur. Le barbu du pôle Nord avait littéralement défoncé Main Street, sur plusieurs niveaux. Conduite d'eau, de gaz, circuit électrique et ligne de métro... tout y était passé. Demain matin, les journaux satiriques titreraient « New York : Le père a fait son trou », ou encore « Le père Nöel se défonce à New York », ou bien simplement : « Livraison express de cadeaux entre Washington et New York ! des images terribles ! »

Bref, de quoi pleurer de rire devant cette tragédie. La mort d'une icône millénaire. Le crash mortel d'un livreur de jouets. Une bien belle part de marché à prendre par Amazone et concurrents dès demain matin. Autour du cratère, se pressait la foule. Des badauds, des fêtards interloqués qui se demandaient ce qui pouvait bien avoir causé ça. Dans les rues adjacentes, les accidents de voitures que la panne de courant avaient causés étaient en train de se régler à grand renfort de poings dans la gueule et autres bousculades ou empoignades. Les chignons se crêpaient tandis que les nœuds paps volaient ou se serraient à la gorge de leur proprios. Partout sur le trajet des cadeaux mal livrés des bagarres de rue, des agressions, des pillages et les forces de l'ordre totalement débordées et incrédules. La police arriva sur le lieu du drame. Elle dépêcha un des jeunes pour descendre au fond du gouffre dans le but d'identifier la menace. Réticent autant qu'on puisse l'être dans ce cas de figure, le jeune fut contraint d'obéir. Il allait retourner le corps mutilé du père Noël, la carcasse fumante et disloquée, il tressautait d'horreur et d'effroi.

  • Allez ! Au lit ! Et arrête de regarder ces horreurs, surtout aujourd'hui, c'est immonde ton truc !

Elle avait éteint la télé sans me laisser le temps de protester. J'aimais bien les horreurs en questions, moi ! Mais ma mère régnait en commandante absolue sur la maisonnée et le jour de Noël, les enfants et moi ( qui avait pourtant 15 ans) devions éteindre toutes les lumières à 22h. Je n'ai jamais vu la fin de ce film. J'ai su que l'auteur qui avait fait mourir le Père Noël dans son livre était un certain Luc. Il était mort depuis près de 2000 ans. Il avait écrit aussi un autre livre qui avait eu beaucoup de succès à son époque. L'histoire d'un homme venu sur Terre pour sauver l'humanité du mal. Le gars marchait sur les rivières et changeait l'eau en vin et tous ces trucs de fiction incroyables dans la vraie vie. Il avait appelé ce bouquin « l'ancien testament », il paraît. Et comme il était pas con, il avait signé plusieurs versions avec des noms de plumes différents. Ainsi, il y avait une version vue par Saint Luc, une autre de Saint Jean etc... Il avait fait sa carrière sur un seul bouquin... L'Enfoiré ! Un jour Moi aussi, je créerai un personnage qui aura autant de succès. Paraissait même qu'à une époque, des gens crédules avaient même construit des espèces de temples pour vénérer ce personnage et son auteur aux différents noms. Incroyable, pas vrai ? Je me demandais si la vie permettrait aux gens d'ouvrir les yeux un jour ou si la « religion » était un mal utile pour conserver un espoir même ténu aux peuples en souffrance ? J'allais toucher du doigt la réponse quand... »

Un clic et le texte écrit par un membre de ce groupe Facebook fut perdu et personne ne put en trouver la fin. J'avais fait là l'erreur de trop. Il y avait pas moins de 250 « J'aime », quelques dizaines de commentaires et j'en passe. Ils avaient réussi à piquer ma curiosité, j'avais voulu le lire mais comme une andouille j'avais fait une fausse manœuvre... et effacer le texte du réseau. J'avais bien tenter de joindre son auteur mais trop pris qu'il était il avait écrit directement sur le poste et n'avait pas moyen de publier de nouveau ce texte. Je m'en étais voulu. Et Lau Lo, l'admin du groupe au moins autant... Bref. On approchait de fin décembre et j'attendais avec impatience le défi de janvier pour faire oublier ma boulette...

Pourvu que j'évite de refaire la même !

PM le 15/12/2016 13h05

Pour me laisser des avis ou poser des questions, je vous laisse un formulaire de contact juste en dessous. 


Patoch' écrit
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